Hier jeudi, c'était jour de Fashing (ou Carnaval) à Harras- nom du quartier et de la structure dans laquelle je suis en stage - en attendant la véritable fête de ce mardi, où les défilés déguisés, bals masqués et spectacles rythmeront cette journée fériée, en particulier à Munich. En Allemagne, le carnaval ça se fête et tout le monde se déguise!
Les munichois, et les habitants du sud de l'Allemagne en général, chérissent leurs traditions et affichent un esprit très conservateur. Ils sont fiers de leur origine paysanne, les paysans étant réputés pour être forts et résistants au froid. Pour cela certains bavarois sont habillés toute l'année en habit typique comme il est possible de le voir lors de l'Oktoberfest par exemple, grande fête de la bière qui a lieu non pas en octobre comme son nom l'indique, mais davantage vers le mois de septembre. Ainsi, il y a régulièrement des festivités telles que la fête de la bière et la prochaine Starkbier Zeit à Munich aura lieu mi-mars.
A l'occasion du carnaval, nous avons donc décoré la structure et confectionné des accessoires pour les déguisements des enfants avec eux. Tous les enfants sont venus déguisés, y compris les plus petits. La plupart étaient même maquillés malgré leur jeune âge.
Pour ce jour de fête, mes camarades de groupe, Daniel et Coraline, deux éducateurs spécialisés, originaires de France, ont accepté de m'aider en me prêtant un costume. Je fais partie du groupe nature, le groupe de Jardin d'enfants, composé d'enfants de deux/trois ans. L'autre groupe est un groupe de crèche, composé de douze enfants également, âgés de six mois à deux ans environ. Le groupe océan (crèche) avait pour thème les clowns, tandis que le groupe nature avait pour thème les personnages de livres et de contes. Daniel et Coraline se sont déguisés en Hansel et Gretel, célèbres personnages d'un conte des frères Grimm, forcément très connus en Allemagne.
Hansel et Gretel sont deux frères et sœur abandonnés par leur parents trop pauvres pour pouvoir s'occuper d'eux. Un peu à l'image du petit poucet, ils retrouveront leur chemin à plusieurs reprises, en semant nourriture ou objets, mais seront aussi retenus prisonniers par une méchante sorcière. Gretel, la petite fille devra préparer à manger à Hansel, afin de l’engraisser pour que la sorcière puisse le manger...
Coraline m'a fait passer un costume de loup. Je me suis dit que j'allais effrayer tous les enfants. Pour un début de stage, cela ne me semblait pas une très bonne chose. Mais, heureuse d'avoir un déguisement, je l'ai enfilé. Lorsque je suis arrivée dans le hall d'entrée de la structure, il y avait des enfants accompagnés de leur parent, en train de se préparer pour la journée, et déjà déguisés. En le voyant, tous les parents, et surtout tous les enfants ont éclaté de rire! Non seulement je me suis sentie soulagée, mais finalement tout le monde m'a demandé ce matin ce que j'avais fait de mon beau costume de loup. Je crois qu'au final, grâce à cela, les parents m'ont bien repérée en tant que stagiaire sur la structure.
Je vous présente Coraline et Daniel, avec qui je travaille au quotidien sur le groupe nature, dans nos déguisements de carnaval.
Autant vous dire que je ne m'ennuie pas!
Aujourd'hui vendredi, nous sommes allés nous promener pour la première fois depuis mon arrivée. Il y a un immense parc nommé Westpark à cinq grosses minutes à pieds de la structure. On peut y trouver des jeux pour les enfants, des jeux d'eau pour les beaux jours, un lac, des chemins plus ou moins large, des sentiers, des terrains agricoles pour les habitants de Munich, un restaurant...C'est donc le lieu idéal pour aller balader et s'amuser. Pour y aller nous avons pris un "wagon". C'est une sorte de grosse poussette qui contient six places. Ainsi, nous ne passons vraiment pas inaperçus et cela permet aussi de réaliser à quel point les trottoirs sont large ici. Sur le chemin nous avons rencontré un écureuil, c'est dire si Munich est peu polluée. De plus, autant en France nous voyons des pigeons en ville, autant à Munich on trouve des corneilles à chaque coin de rue. C'est assez surprenant au début de voir ces gros oiseaux noirs et d'entendre leur graillement en pleine ville.
L'Allemagne, pays d'origine du métier de jardinière d'enfants, qui a depuis évolué et changé de nom pour se nommer en France Éducateur de jeunes enfants. Petit retour en arrière sur les traces de Froëbel ( "père fondateur" de cette profession), et autres compères, dont la pédagogie est toujours d'actualité...
Je suis donc partie la première, soit le mardi 18 février au matin, et après presque deux heures de vol depuis Marseille, j'ai atterri à Munich dans la région de la Bavière. Tout s'est déroulé sans encombre. Alors que je ne parle pas un mot allemand, j'ai trouvé mon chemin très facilement.A plusieurs reprises et pour me satisfaire, des allemands m'ont apporté leur aide en me voyant avec mes bagages.
En début d'après-midi, après avoir été reçue par la directrice de l'établissement et avoir fait une rapide présentation de la structure, j'étais installée dans mon nouveau logement et je pouvais partir prendre mes premiers repères dans Munich.
Ça c'est le lien de la structure où je vais être en stage durant trois mois:
http://www.infanterix.de/fr/einrichtungen/harras/
Et puis dans la soirée j'ai rencontré ma colocataire, une belge française, avec laquelle je partage le studio. Elle est arrivée en décembre et cherche toujours à se loger. Et oui les loyers sont chers et les places rares. Elle travaille sur une autre structure puisque actuellement "Infanterix" dispose de cinq structures, et bientôt sept, d'ici la fin de l'année.
Bref, le temps de faire un tour de la ville, de repérer les transports en commun et de faire les premières courses et j'ai débuté mon stage deux jours plus tard, soit jeudi dernier.
Avec ma colocataire, solidaires, nous avions établies un petit programme sympa pour ce premier week end, composé d'aspects pratiques, de plaisir et de découvertes.
Nous l'avons passé ensemble, certes, mais clouées au lit!
En ce qui concerne le lieu d'accueil, je me trouve dans la plus petite structure. Elle accueille des enfants franco-allemands. Il y a deux groupes. Un groupe de Crèche de 10 enfants environ avec trois éducatrices. Et un autre groupe de Jardin d'enfants mais dont les enfants ont deux/trois ans, lui composé de 12 enfants et trois éducateurs dont la directrice. Il y a aussi une "maîtresse de maison".
Tous les enfants (ou presque) parlent allemand et comprennent le français. Certains parlent ou entendent encore une autre langue à la maison.
Par rapport à la France et à ce que je connais à travers mon expérience, je les ai trouvé très dégourdis. Ils participent à presque tout. Ils aident à mettre la table et distribuer les assiettes. Ils débarrassent leur couvert. Ils font leur lit, s'habillent et se déshabillent...Ils sont en fait déjà relativement autonomes pour leur âge et les adultes toujours là s'ils le souhaitent. Par contre n'allez pas croire, en me lisant, qu'ils sont exploités! Ils sont même ravis de pouvoir le faire et parfois déçus lorsque ce n'est pas leur tour.
Il y a des jeux que je n'avais jamais vu.
Au niveau des activités, les ciseaux, feutres, collent et papiers sont à disposition.
J'ai la permission de prendre des photos (sans les enfants bien entendu), je vous partagerai donc quelques unes de mes stupéfactions lors des prochains articles, sans oublier de partager ce que je découvre dans la ville.
A très bientôt pour la suite de mes aventures Munichoises.
J'ai eu du mal à me poser, pour écrire un article plus tôt. La transition d'un pays à l'autre, d'un quotidien à l'autre, n'est pas toujours simple. Alors je suis désolée, ce premier article sera long.
Tout comme Sonia, j'ai quitté la France le mercredi 19 Février, sauf que je suis arrivée à destination le soir même, à 18h30. J'ai perdu 45 minutes à chercher l'arrêt pour le train express qui relie l'aéroport Arlanda à Stockholm, parce que les Suédois ont beau parler un anglais excellent, ils tiennent à ce que les panneaux d'indication soient en suédois (je les comprend mais ça ne m'arrange pas vraiment cette affaire).
Ce mercredi était donc une journée difficile: stress intense, la valise qui ne veut pas se fermer à deux minutes du départ, la boule au ventre à l'idée de quitter ma famille et mon chéri, le voyage en avion que je supporte très mal et ajoutons à cela cette navette aéroport introuvable!
J'ai finalement été chaleureusement accueillie par mes deux colocataires qui se trouvent être français et viennent également d'Aix-en-Provence!!! Le monde est finalement bien petit :)
Je ne suis pas à Stockholm même, mais à 20 minutes, dans un quartier calme, habité principalement par des familles.
Jeudi 20 Février:
Apparemment cela faisait plusieurs semaines qu'il n'y avait pas eu un flocon de neige ici. Au petit matin, petit cadeau pour mon arrivée...
Appartement meublé chez IKEA, McDonalds et Lidl à 10 minutes à pieds, je ne me sens pas trop dépaysée!
J'ai donc consacré mon premier jour aux courses. Croyez-bien que faire le plein pour plusieurs semaines, à pieds (oui même 10 minutes), sous la neige, avec une valise à roulettes qui ne roule pas, cela s'avère long et difficile... J'ai même dû m'y prendre à deux fois, ouf!
Et à Lidl justement on retrouve à peu près les mêmes produits d'un pays à l'autre. Moi qui voulait écrire un article spécial "Oh c'est différent dans les magasins", dédié à Nathalie C. de l'IRTS ;) c'est raté! Pour preuve, il y avait même un rayon boulangerie:
Vendredi 21 Février:
La journée du vendredi, je me suis rendue sur mon lieu de stage afin de rencontrer l'équipe et d'effectuer une première visite. Trilingua est une école privée située en plein cœur de Stockholm. Comme son nom l'indique, son projet est l'apprentissage de langues (Suédois - Anglais - Français) ou simplement permettre à l'enfant bi ou trilingue de poursuivre cet apprentissage. En effet, beaucoup de familles sont françaises. Ce projet s'inspire de la pédagogie Reggio Emilia (née dans la ville italienne du même nom, dans les années 1960): "Un enfant possède 100 langages mais en perd 99" - Loris Malaguzzi (Psychologue et professeur au primaire). (Mais je vous laisse patienter jusqu'à mon retour pour vous en faire un petit topo, je ne vais pas déjà tout dévoiler :p)
Elle accueille 80 enfants dans 3 départements: Jungle (Français), Savannah (Français) et Forest (Anglais). Le suédois étant parlé dans chacun d'entre eux.
J'ai bénéficié d'un accueil chaleureux malgré le port de masques chirurgicaux par l'équipe entière! Cela peut surprendre au premier abord mais la directrice a pris le temps de m'expliquer: les suédois sont souvent malades mais ne vont pas forcément chez le médecin. Cela pose problème aux structures collectives car beaucoup d'enfants sont malades en même temps ou à tour de rôle et le personnel fini lui aussi par être contaminé, ce qui rend l'organisation et l'accueil difficile! Lasse de ce cercle infernal, la directrice à décidé de sensibiliser les parents avec ce port du masque. Pour mon premier jour de stage, j'y ai donc également eu droit.
Lors de mon entretien avec la directrice, nous avons pu discuter de la société suédoise de façon générale, en comparant évidemment avec la France puisqu'elle même est française. Elle m'a notamment cité le Curriculum pour les écoles établi par le Skolverket (l'équivalent de notre Ministère de l'Education Nationale) pour lequel le plus important est d'enseigner à l'enfant les valeurs suédoises telles que la tolérance, la justice, l'égalité et la démocratie. Elle m'a ensuite expliqué que tout ceci découle d'une loi qui a mis en place, dans les années 1960, l'égalité entre les âges, les sexes, les ethnies, les religions, les classes sociales, les orientations sexuelles et les genres (j'espère n'avoir rien oublié). L'égalité entre les âges est une notion très importante dans les écoles car, en Suède, on considère effectivement que les enfants ont droit au même respect et aux mêmes considérations que les adultes. Il existe aussi une loi, très importante aux yeux de l'Etat suédois, qui définit comme un crime le harcèlement moral ou physique de l'enfant. Les établissements d'accueil ont pour obligation de dénoncer toute suspicion de maltraitance, dans les plus brefs délais.
Cette visite fut très enrichissante et m'a donné hâte de commencer ce stage.
Samedi 22 Février:
Le week-end, place à mon activité favorite: le tourisme. J'ai choisi de commencer par le traditionnel tour de la ville en bus touristique, avec guide audio (et le fameux Dancing Queen de ABBA comme fond sonore s'il vous plait!). Et je n'ai pas été déçue! C'est un très bon moyen d'avoir une vue d'ensemble sur la ville en 1h15. Je dois avouer que Stockholm mérite sa réputation, c'est une ville magnifique! Je vous fais partager quelques photos prises dans le froid (les mains gelées mais pour la bonne cause). C'est une capitale vivante mais surtout très riche culturellement. Il y a un certain nombre de musées que je compte bien visiter un par un (sauf peut être le musée ABBA, j'espère que vous ne m'en voudrez pas ^^).
Puis j'ai fini ma visite par un petit tour dans la vieille ville, Gamla Stan (non pas le Gangnam style xD) et un peu Norrmalm (quartier du nord).
Dimanche 23 Février:
J'ai travaillé, oui! Mais vous n'avez pas besoin de tout savoir :D
Lundi 24 Février:
Premier jour de stage, très riche en informations et découvertes!
Il a été décidé que j'effectuerai d'abord 4 semaines de stage dans le département Jungle (enfants de 3 à 5 ans).
Je suis arrivée à 9h00 et j'ai aussitôt enfilé mes "chaussons", mon masque (le fameux) et épinglé sur mon pull un badge portant mon prénom. Fin prête, j'ai rejoint le petit groupe lors du Samling (le "rassemblement" en quelque sorte). Mais je vous raconterai plus tard en quoi cela consiste car je suis arrivée à la fin, juste à temps pour me présenter aux enfants. Et vraiment, me présenter avec la moitié du visage couvert, ça m'a perturbée alors je n'imagine pas pour eux!
Ensuite, j'ai suivi un petit groupe pour assister à la collation (des fruits) mais je n'ai pas vraiment eu le temps de me poser car la directrice m'attendait pour aller visiter une autre école.
Surprise!
Nous avons pris la voiture pour nous rendre dans une école publique dans la banlieue de Stockholm.
Tout d'abord, je dois vous expliquer comment fonctionne le système scolaire en Suède (ce que j'en ai compris pour le moment). L'école n'est obligatoire qu'à partir de l'âge de 7 ans. Les lieux comme celui dans lequel je suis en stage accueillent des enfants de 1 an à 7 ans, ils sont pourtant également appelés écoles (Förskolas). Il en existe des publics et des privés. Dans tous les cas, les parents bénéficient de la même aide de l'Etat (toujours dans l'idée sacrée de l'égalité).
Dans cette école publique, nous avons été accueillies par une Tunisienne, qui a fait des études de littérature à Paris et qui travaille en Suède depuis 4 ans. C'est donc en Français qu'elle nous a fait visiter les lieux et qu'elle nous a expliqué le quotidien et le projet de la structure. Il s'agit d'une école qui accueille pas moins de 150 enfants dans de nombreux départements (20 enfants chacun)! La skolarechef dirige même une deuxième structure en même temps!
Au premier coup d’œil, j'ai la forte impression que le statut public ou privé d'une école change beaucoup de choses ici. En effet, j'ai observé des lieux claires et épurés, comprenez qu'il n'y avait que très peu de jeux contrairement à Trilingua (d'ailleurs, s'il y en a tant chez Trilingua c'est parce que c'est demandé par l'inspectrice). Dans cette école-ci, les enfants vont tous les matins dans la forêt. De ces sorties ils ramènent des objets de la nature autour desquels ils feront diverses activités. Outre les jeux "de base" (ex: les legos), les enfants disposent de matériel de récupération, beaucoup servent pour l'atelier mathématiques (bouchons en plastique de différentes formes et couleurs, capsules de bouteilles, bâtonnets de glace, ficelles pour mesurer, ...).
Après la visite, nous avons échangé sur les pratiques et aussi sur les différences qu'impliquent le statut d'une école. J'ai donc appris que en Suède, les structures publiques sont beaucoup moins soumises aux contrôles et inspections que les structures privées. Ces inspections, sont d'ailleurs extrêmement strictes et réglementées! J'ai été très surprise d'apprendre que l'inspectrice exige que Trilingua se dote de iPads! Oui, les enfants doivent apprendre à les utiliser et surtout, si un enfant nous pose une question, nous devons pouvoir chercher la réponse sur internet pour le lui montrer instantanément. Cela m'a tout de suite fait pensé au "Pas d'écrans avant 3 ans" du CSA français, qui préconise également une exposition modérée jusque l'âge de 7 ans.
On m'a donc expliqué que les suédois sont extrêmement attachés à cette technologie et que les enfants sont constamment exposés aux écrans, il n'est d'ailleurs pas rare d'en voir dans le métro se servir d'une tablette ou d'un mobile (d'ailleurs, c'est rigolo, dans le métro tout le monde à le nez sur son mobile). Toutes deux contre cette idée, La directrice de Trilingua et notre guide dans cette autre école se sont mises d'accord pour monter un projet commun autour du livre. La suite au prochain épisode alors ... (Je pourrais peut être leur proposer de faire des livres avec les enfants comme on l'a appris lors de la semaine de techniques éducatives à Aubagne :) ).
J'ai apprécié pouvoir participer à cette visite, même si c'était peut être un peu tôt pour que je puisse vraiment comparer avec la structure qui m'accueille pour ce stage.
Je pense que c'est suffisant pour aujourd'hui, la prochaine fois, après quelques jours d'observations chez Trilingua, je serai plus en mesure de vous décrire cette structure.
Merci de vous intéresser à notre projet mobilité :)
Cérina FORTIN,
EJE VD12/15
PS: En Suède il n'y a pas de dessert, j'en connais beaucoup qui serait malheureux/ses (dont moi je l'avoue).
PS 2: Aller, je ne résiste pas à la tentation de vous faire partager l'hymne national suédois (ou presque ^^):
Un premier article pour inaugurer mon arrivée et le super blog créé par notre chère Amandine :-) . Alors voilà, je suis bien arrivée au Canada après des mois de démarches périlleuses auprès de l'Ambassade... Les derniers moments en France étaient colorés de plusieurs sentiments: toute à la fois contente et pleine d'appréhension, je préparais mon départ pour cette aventure qui s'offrait à moi et que je n'aurais jamais imaginé vivre avant d'entrer en formation EJE. Je suis actuellement en deuxième année de formation d'éducateur de jeunes enfants à l'IRTS de Marseille. Ce stage à l'étranger se prépare depuis l'année dernière et m'a coûté beaucoup de temps, de stress et de fatigue. Non, ce n'est pas simple d'aller au Canada! Mais je l'ai fait et ce n'est que le début de l'aventure! Je suis partie en TGV pour Paris le mercredi 19 Février, accompagnée par mon chéri, anniversaire oblige... Oui, j'ai fêté mes 31 ans ce jour-là à l'aéroport! Le lendemain, après quelques larmes (les chutes du Niagara!), je prenais mon envol pour Montréal. Les huit heures de vol sont finalement vite passées car j'avais apporté de quoi m'occuper: des livres, des cours (oui quand même!), des films... . Au passage, j'aimerais remercier Héloïse qui m'a transmis ses cours tapés sur ordi, ce qui a allégé ma valise, même si j'ai pas pu m'empêcher d'en emporter quand même! Mais quand on part à l'étranger, il faut aussi accepter l'idée de laisser des choses derrière soi... Et pas simplement matérielles! Sa famille, ses amis, son copain... Heureusement, il y a Skype et Facebook! Et mon copain me rejoindra en Mai pour partager avec moi quelques beaux paysages du Québec.
Je suis bien arrivée le jeudi 20 Février 2014 à l'aéroport de Montréal. Après une longue attente au service immigration pour récupérer mon permis de travail, j'ai pu enfin marcher sur le sol canadien. Direction ensuite mon hôtel où j'ai fait la connaissance de Pauline qui devait partager ma chambre pour cette première nuit à Montréal. Ensemble, nous sommes allées nous inscrire à la RAMQ, la sécurité sociale. Longue journée avec le décalage horaire! Mais c'était bien plaisant de marcher dans les rues de Montréal malgré la fatigue. Et c'est quand même dépaysant!
Le lendemain, j'ai retrouvé Christine et Marie-Pier, deux étudiantes éducatrices québécoises venues faire leur stage à Marseille l'année passée. Heureuse de les revoir et d'être si bien accueillie. Les Québécois ont vraiment le sens de l'accueil, ce qui invite à remettre pas mal de choses en question quand on compare à la France. J'ai rencontré ma famille d'accueil à Trois-Rivières et me suis installée dans la jolie chambre qui m'est destinée au sous-sol. Tout est passé très vite ensuite: premier repas, première "épicerie", premier match de hockey sur glace... Un week-end découverte avant mon entrée en stage demain :-) Quelques petites découvertes: le beurre d'arachide, des mini-concombres, des œufs de poules tout blancs, des poivrons oranges, un froid pas si froid même plutôt chaud pour l'instant, des paysages magnifiques et des maisons enneigées... et quelques mots québécois que je vous ferai partager!
Demain, rendez-vous au Collège LaFlèche de Trois-Rivières avant de découvrir mon lieu de stage!
A bientôt,
Sonia SAILLY
mercredi 19 février 2014
Bonjour à tous et à toutes!!
bienvenue sur le blog des grandes voyageuses des EJE VD 12/15 de l'IRTS de Marseille
vous trouverez ici jour après jour des informations, des photos de toutes sortes qui montreront la progression de chacune dans les grandes contrées étrangères!
