dimanche 2 mars 2014

Première semaine de stage à Stockholm


Hej (= Salut)

Je vous avais laissés après mon premier jour de stage. Je vais aujourd’hui vous décrire la structure qui m’accueille, au vu de mes premières observations. Attention, c’est encore un article bien long (en tout cas à écrire) !

Chez Trilingua la journée commence à 7h30 mais l’heure à laquelle arrivent la plupart des enfants c’est plutôt 8h30. A 8h40, c’est le Samling. Ce moment de rassemblement permet de commencer la journée, c’est un repère important pour les enfants. Tout d’abord, on demande aux enfants quel jour nous sommes. Sur le mur les jours de la semaine sont affichés avec en face de chacun d’eux une photo de l’activité du jour (visite de la bibliothèque, gym, etc …), ensuite, il est demandé à l’un des plus grands (5 ans) d’écrire le jour au tableau. C’est un temps pendant lequel les activités vont être expliquées et où l’on chante des chansons en lien avec le thème de ces activités. Lorsqu’il n’y a pas de thème particulier pour les chansons, on demande à un enfant de lancer un gros dé en mousse, le nombre défini ensuite le nombre d’animaux/marionnettes que l’enfant doit sortir de la « boîte à chanson ». Chaque animaux représentant une chanson en français, en anglais ou en suédois.

Pour les quatre premières semaines de stage je me trouve dans le département JUNGLE qui accueille 30 enfants entre 3 et 5 ans. Après le samling on divise les enfants en deux groupes de 15. Chacun leur tour, ils vont manger la collation du matin, à 9h00 puis à 9h20. La plupart des enfants ne prennent pas le petit déjeuner chez eux, c’est pourquoi la collation est prise aussi tôt. Sur mon ancien lieu de stage, en France, c’était 10 heure.

Souvent, le premier groupe est celui qui va au parc juste après pour un peu plus d’une heure. Le second groupe va à la bibliothèque, ou autre … Bien sur les groupes ne sont pas toujours les mêmes, pour que tout le monde ait droit aux activités.

Sortir à l’extérieur de la structure c’est tout une expédition. Les enfants enfilent leur combinaison de ski, bonnets, écharpes et gants. Car, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, la sortie au parc ne sera pas annulée ! Pour finir, l’élément indispensable pour leur sécurité : le petit gilet jaune fluo, avec au dos les coordonnées de la structure. C’est la même chose pour toutes les autres écoles. L’inconvénient, c’est qu’une fois au parc public, il est difficile de différencier tous les enfants car il arrive que plusieurs autres écoles soient là. Les deux premiers jours je n’étais absolument pas sereine dans ce parc ouvert sur la rue, pleins d’enfants habillés de la même façon. Mais à chaque fois l’équipe arrive à rassembler les 15 enfants sans mal, pour ensuite rentrer à l’école.

11h00 c’est l’heure de manger pour le premier groupe, 11h30 pour le deuxième. Le repas se compose de salades en entrée, d’un plat équilibré mais jamais de dessert, puisqu’il n’y en a pas en Suède (comme je vous l’avais dit dans mon précédent article). Je mange moi-même la même chose que les enfants et je peux vous dire que la française que je suis, trouve cela bien fade sans dessert. J’ai cette impression que le repas n’est pas fini :)

Après le repas, les enfants les plus jeunes vont à la sieste tandis que les autres sont en jeux libre dans une autre pièce.

Le goûter à lieu à 14h00 pour le premier groupe et 14h30 pour le deuxième. C’est très tôt par rapport à chez nous car les enfants prennent le dîner à 17h00 ou 17h30 chez eux. Parfois, quand il « fait bon » (2°C avec un ciel bien gris), le deuxième groupe, auquel c’est le tour d’aller au parc, prend ce goûter dehors. 
Je suis beaucoup plus étonnée par le goûter ! Il se compose souvent de biscottes beurrées, mais pas n’importe lesquelles. J’imagine que vous avez déjà vu (et peut être goûté) ces biscottes WASA dans nos supermarchés:


En réalité, pour les suédois c’est du pain croustillant. Enfin bon, ce n’est pas ça qui m’a étonné car je m’y attendais plus ou moins, la marque étant suédoise. Mercredi les enfants ont eu des poivrons crus, coupés en morceaux comme nous le ferions avec les fruits. Et ils se jetaient dessus comme s’il s’agissait de bonbons ! Incroyable !
Petit moment de solitude pour moi : une petite fille de 5 ans dégustait son poivron rouge en disant « mmh c’est bon le paprika ! », ce à quoi j’ai répondu « non, c’est un poivron ». La réponse à laquelle j’ai eu droit ? « Mais paprika ça veut dire poivron en suédois », avec un charmant regard condescendant. Hum … désolé, au temps pour moi !!! Bon bien sur, le paprika est une épice obtenue a partir des piments rouges et donc des poivrons rouges, mais bon j'étais loin de penser à ça ^^

Il faut savoir que ces enfants mangent beaucoup de bonbons chez eux, il y en a même un qui en mangent le matin, avant de venir, en guise de petit déjeuner. Mais attention, si on leur donne trop de sucre à l’école les parents ne seront pas du tout contents !! Le pays mène une sorte de campagne/bataille contre le sucre. Et pourtant dans chaque super marché il y a des tonnes de bonbons que l’on peut prendre dans des sachets plastiques, au kilo. J’ai du mal à comprendre toutes ces contradictions pour le moment. Le lait est également banni des repas depuis qu’un parent s’est plaint, j’ignore encore pourquoi.

Dès 15h00, c’est l’heure des parents qui commence jusqu’à 17h30, heure de fermeture. Cependant, dès 17h00 il ne reste plus que 2 ou 3 enfants, le reste de l’équipe les emmène donc dans un autre département, où les parents les récupéreront.
La directrice m’a expliqué qu’à Stockholm, toutes les écoles sont censées fermées à 18h30, c’est inscrit dans Le plan pour les crèches de Stockholm. Mais dans cette structure ils ne le font que si des parents en ont besoin.

Dans ce département les enfants sont grands, ils sont en âge d’aller à l’école maternelle en France. Il n’est donc pas étonnant que les activités prennent un angle éducatif et très souvent axé sur les mathématiques.
La journée du mardi était intéressante. Ma tutrice a proposé aux enfants de dédié cette journée au thème des bateaux. Tout d’abord, lors du samling, elle leur a demandé qui connaissait l’histoire d’un bateau en particulier. Les enfants connaissaient tous l’histoire du Vasa (ou Wasa, oui comme les biscottes, tout simplement parce qu'il s'agit du nom d'une dynastie suédoise), mais qui ne l’a connait pas en Suède ? Le Vasa est un navire de guerre construit entre 1626 et 1628 par le roi Gustave II Adolphe de Suède. A peine 20 minutes après son départ, il coula. Honteux, le Roi décida que  l’on n’en parlerait plus jamais. Dans les années 1950-60, il fut localisé et renfloué. Aujourd’hui, c’est un musée, le deuxième musée le plus visité du pays avec  1,1 millions de visiteurs en 2008 ! Un musée original et éphémère car très fragile, il faut donc en profiter pour aller le voir le plus vite possible. C’est bien mon intention et je vous ferai évidemment partager mes photos.

Cette jolie anecdote a permis aux enfants de faire quelques découvertes ce mardi 25 Février.

Revenons au samling : un enfant a voulu poursuivre en nous racontant l’histoire du Titanic, puis on a chanté des chansons en rapport avec les bateaux et la mer. Le groupe qui est allé au parc le matin a ramassé du bois et des cailloux pour l’activité de l’après-midi. Avec son téléphone portable, ma tutrice leur a montré des images du Titanic et du Vasa. Une petite fille s'est exclamé "Oh c'est le bateau d'Eric", nous avons eu besoin de quelques minutes pour comprendre qu'elle parlait du prince Eric dans La petite sirène ^^.
Avec des bouteilles en plastique, des gobelets et leurs trouvailles du matin, chaque enfant a construit son propre bateau. Excepté l’un d’entre eux qui a rempli sa bouteille de pierres pour faire un sous-marin. Avant le goûter, ma tutrice leur a proposé de voir si leur bateau flottait bien (ou restait bien sous l’eau concernant le sous-marin). Dans un grand bac plein d’eau colorée en bleu, ils ont donc déposé un par un leur bateau. L’activité leur permettait de comprendre ce que veut dire « flotter », « couler », que le poids d’un bateau est très important, etc … Pour mieux comprendre l’histoire du Titanic, de gros glaçons y ont été ajoutés, ils ont pu voir qu’une partie de « l’iceberg » est immergée tandis qu’une autre bonne partie est sous l’eau. L’un des bateaux avait un tout petit trou mais suffisamment pour vite se remplir d’eau et couler. Ensuite, pour faire durer l’activité, ils ont eu pour mission de chercher des animaux qui aiment l’eau et/ou vivent dans l’eau parmi les jouets de la structure.
J’ai trouvé cette approche très intéressante et ludique, très facile à réaliser, ça peut donner des idées.

Quelque chose qui va vous faire rire maintenant, les enfants appellent tous les membres de l’équipe « maîtresse » ! Même moi, oui ! Je peux vous dire que les premières fois c’était très étonnant, même dérangeant ! Je n’ai d’ailleurs pas réagi, même lorsqu’ils me fixaient des yeux. Mais cela a le mérite de placer tous les membres de l’équipe sur un pied d’égalité.

Autre chose de très différents et pour moi déstabilisant : la grande liberté des enfants. J’ai été très étonnée de les voir évoluer dans la structure, sans adulte. Aux toilettes (qui sont pourtant à taille adulte, les plus petits doivent monter sur un escabeau pour se laver les mains), dans différentes pièces de jeux et même, j’en ai vu certains se diriger dans la cuisine et monter sur une chaise pour se servir un verre d’eau.

J’aime l’idée qu’ils soient autonomes mais je suis tout de même étonnée de voir que cela se passe sans la présence d’un adulte. Dans les toilettes par exemple, ils y vont parfois à 3 ou 4, alors qu’il n’y a qu’un WC, souvent dans une ambiance survoltée. Pour ma part, j’ai peur que l’un d’entre eux tombe du tabouret et se fasse très mal. Après, il est possible que cela soit dû à la disposition des locaux : de nombreuses pièces, certaines en enfilade, un long couloir à l’entrée. Ou alors, cela résulte simplement du fait qu’ici on laisse beaucoup de liberté à l’enfant. Par exemple, ils peuvent monter sur les meubles sans qu’on ne leur dise rien (en tout cas cela dépend des professionnels, si bien qu’ils le font tout de même).

Jeudi, j’ai été énormément troublée ! En fin de journée, deux petites filles m’ont demandé des feuilles cartonnées roses pour dessiner. Celles-ci sont censées servir uniquement aux activités avec l’adulte. Mais comme toujours je ne savais pas trop quoi répondre. Selon la structure, on pourrait me dire que ces feuilles ne servent strictement qu’à ces activités, un point c’est tout, dans d’autres on me répondrait que ce n’est pas grave, pour deux ou trois feuilles. Etant donné que ce n’était que mon troisième jour de stage j’ai préféré demander confirmation à une personne de l’équipe qui m’a répondu, devant les enfants : « oui normalement c’est que pour les activités mais comme on a pas le droit de leur dire non … ».
Ah …

Cela me pose beaucoup question. Je pense que l'enfant à besoin de liberté pour s'exprimer et s'épanouir mais également qu'il a besoin de limites, de repères et même de faire l'expérience de la frustration. Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à me donner votre avis sur tout ça en commentaires.

J’ai donc remarqué au quotidien la différence que cette «  interdiction du non » implique par rapport à mes expériences passées. Lorsque les enfants se battent, chahutent ou font du bruit juste à côté de la salle de sieste, et que j’essaie d’intervenir, j’ai beau les appeler par leur prénom, pour attirer leur attention, ils m’entendent mais ne me regardent pas. J’ai l’impression de ne pas être là, d’être entendue mais pas écoutée. J’ai même l’impression de jouer à la police alors que d’habitude je suis loin de ce rôle négatif.

Il semble que ce "non" soit également proscrit au sein de la famille… 

Ma journée du mercredi était très intéressante et est passée très très vite. J’ai eu un entretien avec la directrice, pendant lequel nous avons parlé de mes objectifs de stage. Nous sommes ensuite revenues sur la visite de l’autre école du lundi précédent.
Elle partage le même étonnement que moi concernant la trop grande utilisation des écrans pour les enfants. Je dirais même que cela lui tient très à cœur, au point qu’elle compte bien tenir tête à l’inspectrice et ne pas céder : elle ne compte pas acheter d’iPad pour sa structure !!!
D’après elle, les enfants d’aujourd’hui (en tout cas en Suède) sont sur-stimulés, bombardés d’informations numériques, on ne leur laisse pas le temps de s’ennuyer. Pour en revenir au projet qu’elle souhaite monter avec l’autre école autour du livre, elle souhaiterait également que j’y participe et pourquoi pas profiter de ma qualité de stagiaire étrangère pour faire un peu de « prévention » auprès des parents, en m’appuyant sur mes observations « d’un point de vue extérieur et étranger » ainsi que sur l’exposé sur les médias auquel j’ai participé l’année dernière avec certaines filles de la promo (coucou les girls :p).

Elle est également intéressée par notre semaine "technique éducative" avec une conteuse, elle a aimé l’idée de faire un livre avec les enfants. Cet entretien s’est ensuite transformé en réunion avec Marco, le musicien colombien (il me semble). L’idée serait de mettre également cette histoire en musique.
A la bibliothèque à laquelle se rendent les enfants de la structure, il y a un français, lui aussi intéressé par ce projet.
Je suis ressortie de cette réunion, ravie, des projets pleins la tête. A voir maintenant si ce n’est pas beaucoup pour mes épaules de stagiaires !

C’est après cela que j’ai participé à une réunion d’équipe d’une heure, tout en anglais ! Aie, le mal de tête, mais j’étais contente d’à peu près tout comprendre. Cela dit j’ai encore besoin d’entrainement. 

Cette réunion a eu lieu de 13h00 à 14h00, deux personnes des départements voisins sont venues en renfort en attendant. Tout d’abord, ma tutrice a raconté au reste de l’équipe sa rencontre avec une employée d’une autre école qui était fière de présenter son projet autour des avocats (ceux qui se mangent hein), autrement dit toutes les activités tournent autour de ce fruit et ce pendant trois ans !!! J’avoue qu’on a bien rigolé x)
Ensuite, elles ont fait un point sur les enfants. Il a été décidé que je suivrais le groupe dans lequel se trouve l’un d’entre eux en particulier. En effet, il vient d’une autre école où il n’y avait, a priori, absolument aucune règle et à 4 ans il a énormément de mal à suivre les règles et instructions, ainsi qu’à se canaliser, il ne peut pas finir une activité. Cela devient très dangereux lorsque le groupe est à l’extérieur de la structure car il lui arrive de s’enfuir.

Pour ce stage Communication Professionnelle, je crois que je vais être gâtée avec toutes les réunions qu’il y a dans cette structure. La directrice m’a assuré que je pourrais assister à chacune.
Il y a une réunion d’équipe par semaine, dans chaque département, ainsi qu’une réunion par semaine entre les deux personnes qui sont responsables du département. Toutes les 6 semaines il y a la réunion pédagogique qui réunit tous les départements. Pour cela la structure est fermée tout le vendredi après-midi en question. Il y a également plusieurs réunions avec les parents-délégués dans l’année. Je crois qu’il y en a une très bientôt.

Je pourrais donc également observer les relations avec les parents qui, pour le moment, me semblent un peu conflictuelles. En effet, l’équipe de Jungle et la directrice m’ont fait part de leurs difficultés. Elles ont constamment peur d’une plainte. Lorsque les parents quittent la structure le matin, elles ont clairement l’impression qu’ils sont « soulagés » de leur laisser les enfants, d’ailleurs on considère ici que l’éducation est l’entière responsabilité des professionnels de la petite enfance et non un travail en commun entre les parents et les professionnels.


Pour ceux qui semblaient très intéressés par ces masques chirurgicaux : je n’ai porté le mien que deux jours. L’équipe en a eu assez et a donc appelé l’organisme qui fait autorité en termes de santé, en Suède. On leur a dit que ce n’était pas nécessaire et plus personne ne le porte, malheureusement pour la directrice qui y tenait.

Que dire de plus sur cette première semaine? 
- Les enfant parlent tous les trois langues mais j'ai remarqué qu'ils parlent plus naturellement le suédois ou le français entre eux. J'ai demandé à un petit groupe quelle langue ils préféraient et il s'agit du suédois, qui est très simple parait-il. Ils n'aiment pas beaucoup l'anglais par contre. Certains d'entre eux parlent une quatrième langue: polonais, portugais, ...
- L'équipe de Jungle est composée de six femmes: l'une vient d'Amérique Latine (je ne sais plus si c'est le Brésil ou un autre pays), deux sont françaises, une est franco-suédoise et deux sont suédoises. Parmi les suédoises, la plus âgée est une éducatrice, l'équivalent suédois. Voila pourquoi il vaut mieux que les réunions se fassent en anglais.

C'est tout pour le moment, concernant le stage…

J’ai profité de mon week-end pour visiter le musée d’Histoire - Historiska Museet. Entrée gratuite le vendredi, je me suis donc retrouvée entourée d’enfants venus visiter avec leurs parents et grands-parents, courant et criant partout, touchant à tout !!!! Le sacrilège pour moi !!!

Mais c’était très intéressant. Quelle meilleur façon de découvrir un pays et sa culture qu’en découvrant son Histoire ?

La visite à débuter par l’exposition sur l’époque Viking. Les rôles et places de l’homme et de la femme dans cette société étaient constamment étudiés et comparés. Ceux de l’enfant étaient également souvent abordés.

 
L'homme viking est un guerrier qui défend ses terres car il est également fermier. Il est donc caractérisé par les armes.
La femme viking est la gardienne de la maison, garder les clés relève de sa responsabilité. Dans les décisions importantes que prennent les hommes elles ont tout de même leur place. Elles travaillent également dans le textile.

Voici une planche et une pierre à repasser!!!

Voici la reconstitution du visage et du corps d'une petite fille dont on a trouvé les ossements à Birka (l'une des premières villes de Suède qui se trouve sur le lac Mälar). Vraisemblablement, les enfants devaient participer très tôt aux activités de la ferme, mais ils avaient également des jouets, déjà:


L'ère viking a pris fin avec l'arrivée du christianisme, qui a lui même laissé sa place au protestantisme...
Voila pour l'Histoire ^^

Ensuite, à titre d’information, lorsque l’on dit que la vie est chère à Stockholm, je confirme. Hier soir nous sommes sortis manger avec mes colocataires. 8€ le verre de vin blanc et 18€ le plat de Fish n’chips (presque le prix d’un bon magret de canard en France !!!). Aie aie ! Mais quel bonheur de remanger ce plat, cela m’a rappelé l’Angleterre ^^ Même si ce n'est pas le plus diététique.



 Je vous quitte avec quelques photos du parc où l'on va avec les enfants, vous pouvez voir les membres d'une autre école donner le goûter à des enfants de 1 ou 2 ans, assis et attachés dans ces fameuses poussettes à 4 ou 6 places.





Voila, à bientôt et merci pour vos précédents commentaires!

Cérina.


3 commentaires:

  1. Trop bien tes articles ma cérina! J'aime bcp ta façon d'écrire

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  2. C'est fou cette différence de culture!

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  3. Hey merci les filles de prendre le temps de lire mes articles! Merci Camille, ça me fait plaisir ;)
    Et Aude, t'as raison, je ne m'attendais pas à autant de différences finalement!

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Voici la grande aventure des 5 EJE VD 12/15 aux quatre coins du monde :
- Cérina en Suède
- Maud et Sonia au Canada
- Sofia en Suisse
- Virginie en Allemagne...

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